Saturday, April 3, 2010

Denise

En continuant mon analyse des femmes dans Le sang des autres, j’arrive enfin à Denise, la femme de Marcel. Je trouve que Beauvoir utilise Denise (comme toutes les femmes dans le livre), pour montrer la situation des femmes dans la société au lecteur. Dans l’histoire de Denise on trouve des aspects de ce que Beauvoir pense des femmes, et du mariage. Au début, on voit Denise comme une jeune fille avec la joie de vivre, qui est passionnée et qui n’a pas peur de travailler pour ce qu’elle veut. Elle « aime les valeurs sûres » (Beauvoir 81), et elle en trouve chez Marcel, parce qu’il est doué comme peintre. Alors, quand elle décide d’être avec Marcel, elle le poursuit, jusqu’à ce qu’ils se marient. Là, on voit une similarité avec Hélène, qui poursuit Jean dans la même façon. Pourtant, bien Denise réussit à avoir l’homme qu’elle veut, ça ne se passe pas bien pour elle. Une fois mariée à son peintre doué, elle se retrouve complètement à la merci de ses envies à lui. Quand il ne fait plus des peintures, et ils deviennent pauvres, elle ne peut pas changer cela, et quand il ne fait plus rien du tout avec sa vie, elle ne peut rien non plus. Cette femme qui avait tant d’envie de faire des choses dans le monde se trouve inutile, toujours en train de se noyer dans les problèmes de Marcel. Je crois que cette image nous montre l’avis de Beauvoir sur le mariage. Elle a dit, « dans la société telle qu’elle est, la femme est plus ou moins la servante de l’homme. » Bien que Marcel ne veuille aucun mal à Denise, on voit que sa vie à elle tourne autour de lui, et qu’elle ne peut rien faire à cause de ses caprices. En la décrivant, Jean dit qu’elle est, « Loyale, intelligente, courageuse. Mais une secrète disgrâce rendait vaines toutes ces vertus » (Beauvoir 82). Je crois que d’après Beauvoir, c’est le fait qu’elle s’est mariée, et qu’elle n’est rien sans Marcel, qui l’a rend inutile.

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