Tuesday, April 6, 2010
Le theme de l'amour dans L' Amant
A l’image de beaucoup d’écrivains, Duras, dans l’Amant, traite le thème de l’amour avec particularité est cher a tout individu, chaque jour des milliers gens à travers le monde, quelque soit leur classe d’âge: hommes, femmes et jeunes conjuguent le verbe aimer différemment selon les relations avec la personne. Cette thèse s’applique bien au roman de Duras dans lequel, ce thème est vue sous plusieurs aspects et varient énormément selon les relations des personnages. Duras aborde cette question en le plaçant au cœur de son livre toutefois elle donne plusieurs formes d’amour dans son œuvre.
De prime abord le chinois et la narratrice sont deux personnages, de cultures et de réalités différentes nouent une relation amoureuse ou ils trouvent leur épanouissement dans la jouissance sexuelle. Cette dimension charnelle de l’amour intéresse l’écrivaine à tel point que le personnage féminin de Duras éprouve des douleurs pendant l’acte sexuel. Conséquemment, on voit que cet amour est basé d’une part sur des échanges sexuels et le désir d'une relation intense. Il y a sans doute, la réciprocité de leur amour cependant leurs motivations sont diamétralement opposées pour preuve Duras crée deux catégories de personnages qui ont plusieurs différences comme l’illustre la série d’exemples dans l’Amant : l‘âge, le statut social, les expériences. La preuve irréfutable la jeune fille est séduite par l’exotisme du chinois et s’intéresse au matériel tandis que le chinois en réalité, il n’a que des tendances sexuelles. Toutefois, la jeune fille à travers les rapports exprime sa féminité par contre le chinois affirme sa masculinité. Par delà, de cet aspect, ils symbolisent la liberté en ce sens que de prime abord ils sont tous des célibataires, ils s’aiment, s’attachent et éprouvent les mêmes sentiments : la joie, le désir, la tendresse et l’attrait.
Totalement différent de l’amour romantique, l’amour filial existe entre la mère et son fils. Il traduit l’affection qui les lie d’où l’attachement du premier a ce dernier et malgré les défauts du fils aîné par rapport aux autres enfants, elle le préfère, l’aime et le protège. Donc on voit que la mère aime intensément son fils ainé. Ici Duras met l’accent sur la relation mère et fils: ces deux personnes sont liées par le cordon ombilical et il serait vraiment ingrat de la part de la mère de ne pas aimer en dépit de toutes les souffrances qu’elle a subies. Cette thèse durassienne s’applique bien à la vie de tous les jours partout on voit des femmes, des mères qui protègent leurs enfants. Cette mère aurait pu ne pas attacher beaucoup d’amours à son fils mais elle le fait par devoir moral.
Nous décelons
A l’image du titre du roman, le verbe Aimer demeure constant dans cette œuvre, a la différence de ces deux différentes amours abordées précédemment, on peut affirmer avec certitude que la narratrice éprouve de l’amour pour Hellène Lagonnelle car le corps de cette dernière lui procure le bonheur, l’attrait, le désir. C’est ce corps d’Hélène Lagonnelle incomparable …Rien n’est plus extraordinaire que cette rotondité extérieure de seins90
De plus dans l’œuvre, il y a l’amour entre le personnage principal du roman et son petit frère. Cela s’explique par le fait que ces deux personnes partagent le même sang, la même mère et de même père. Donc ils sont unis par beaucoup de choses et en plus de cela, ils ont partage des moments de joies ensembles : On était des enfants rieurs, mon petit frère et moi, rien a perdre le souffle, la vie 78. Plus loin, le personnage principal affirme que : Qu’il m’embrassait comme il m’aimait très fort71
En somme, dans cette œuvre Duras met l’accent sur le thème de l’amour pour montrer les différentes formes d’amour qui
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La quête de l'identité dans Un aller simple
Aziz, un enfant volé (donc sans repères avec des racines inconnues) et Jean Pierre un attaché humanitaire qui a renié ses racines sont deux personnages principales qui à première vue sont très différents et pourtant leurs deux identités vont fusionner pour ne faire qu’une à la fin du roman.
Alors en quoi est-ce que ces deux personnages sont-ils différents ?
Aziz ne connait pas ses parents et pendant toute son enfance, il rêve de les voir enfin. Pendant toute sa vie parmi les Roms, Aziz a des problèmes d’intégration. Il a grandi parmi les gitans mais c’est évident qu’il est un intrus dans cette communauté. Il se fait une fausse carte d'identité marocaine, peut être parce qu’il veut rester neutre ou peut-être parce que les Tsiganes n’ont pas de nationalité (ce qui m’emmène à demander si les Tsiganes ont une identité car au 1er jour de la classe, on avait défini la nationalité comme importante pour l’identité). Donc Aziz vit chez les Tsiganes avec une carte d’identité marocaine et ne choisit pas son camp quand les Beurs et les Tsiganes se rencontrent. Il n’est pas vu comme un des membres de la communauté non plus car les frères Lila ne veulent pas la voir mariée à lui. Ce qui m’emmène à dire que Aziz n’est que toléré dans la communauté où il vit.
Jean-Pierre a lui renié ses origines qui lui faisait trop honte. En ayant abandonné son village natal, il perd ses repères et ses rêves aussi, d’où son acharnement à vouloir coûte que coûte retrouver Irghiz, une vallée dont Aziz se réclame, même si Jean-Pierre sait que Irghiz n’existe pas ou du moins pas comme Aziz le décrit.
Irghiz devient comme un bout de rêve que les deux personnages se partagent. Née dans l’imagination d’Aziz, cette vallée imaginaire va prendre forme dans les écritures de Jean-Pierre. Si Irghiz donne à Aziz le sentiment d’avoir un chez-soi, il redonne à Jean-Pierre le goût de rêver, de réécrire, de retrouver un amour perdu.
L’imagination et la volonté mènent les deux protagonistes à retrouver l’un son village natal, l’autre sa vallée imaginaire avec ‘ses platanes, ses pins souterrains et ses chevaux de la préhistoire’ (p169).
Alors où se trouve vraiment les racines et qu’est ce qui fait l’identité ?
Il a fallu à Jean- Pierre d’aller jusqu’au Maroc pour retrouver ses racines et se réconcilier avec son passé qui se trouve en France.
Pour Aziz, il a fallu que quelqu’un croit en son histoire (qui n’est qu’une pure invention de sa fantaisie) pour qu’il ait enfin un foyer (à la fin du livre, il vit dans l’ancienne chambre de Jean-Pierre, chez ses parents).
L’écriture est aussi un moyen de retrouver son identité. Il donne à Jean-Pierre l’occasion de rêver et de se rappeler qui il est vraiment. L’importance de l’écriture, Aziz l’a aussi comprit et c’est pourquoi il ne continue d’écrire l’histoire qu’a commencé Jean-Pierre, histoire qui raconte leur destin si différent et pourtant si identique.
Aziz et les ROMS
L’identité d’Aziz et Moi
Monday, April 5, 2010
Un Aller Simple
Sunday, April 4, 2010
"Un Aller Simple" Didier van Cauwelaert
Saturday, April 3, 2010
Denise
Thursday, March 25, 2010
Le nouveau roman
Alors - le nouveau roman. C'est un type de roman qui utilise les déscriptions de l'environnement dans l'histoire pour décrire les personnages. Les personnages sont soumis à leur environnement. On découvre dans ces détails comment les personnages se comportent, comment ils sont, comment ils pensent, etc. Alors ces détails sont très importants pour les faire attentions.
Maintenant, où peut-on voir ces détails dans les histoires ? Il y a quelques exemples qu'on peut utiliser dans des textes pour expliquer cette déscription du nouveau roman ? Mais oui, il y a beaucoup des exemples dans les romans de Robbe-Grillet, Duras, Blanchot, Kafka, etc. Mais je voudrais utiliser le roman Les Gommes par Robbe-Grillet et L'Amant par Duras parce que nous les avons lus dans notre classe.
Entre les deux romans, il y a beaucoup de similitudes et beaucoup de différences. Dans Les Gommes, Robbe-Grillet utilise le temps pour décrire l'air des personnages. Il fait très froid à cause d'hiver. Il niege beaucoup. Mais comment cela nous dire ce que les personnages sont comme ? C'est simple. Comme le temps, les personnages sont froids et indifférent les uns des autres. Comme le mystère, tout le monde a quelque chose à cacher. L'ambience est sombre. Tout est gris. L'histoire entière est comme ça. Mais dans L'Amant, le temps est completement différent. Il fait très chaud et humide. Dans l'histoire, il y a beaucoup de problèmes entre les personnages. Le frère aîné a la tête chaud, il est très méchant, il aime se battre avec sa famille, etc. La relation entre le chinois et la narratrice est intense et plein de désir, mais c'est tous. Il n'y a rien plus entre les deux sauf leur amour et passion.
Ces exemples ne sont qu'un des nombreux. Quel type d'exemples peut-on trouver ?
Tuesday, March 23, 2010
Le theme de l'opposition dans Les Gommes et L'Amant
Deux œuvres, deux auteurs, de sexe différent, ces deux auteurs peignent avec insistance le présent et le passé .Ce présent n’est-il pas dans Les Gommes la situation d’insécurité qui prévaut dans la ville. Il est le résultat de beaucoup de meurtres entre autres M. Dupont, Pauline. Les crimes crapuleux se sont accrus dans la ville installant une psychose. Paradoxalement, c’est la raison pour laquelle Alain Robbe-Grillet prend soin d’exposer le passé pour souligner l’extrême disparité car la ville était un havre de paix où les honnêtes citoyens menaient une vie paisible mais maintenant elle devient le théâtre de plusieurs crimes. Il y a eu régulièrement depuis neuf jours, un assassinat par jour et chaque jour entre sept et huit heures du soir 34
Parallèlement à Robbe-Grillet, Marguerite Duras abonde dans le même sens, elle place le présent au cœur de son roman les questions fondamentales plus particulièrement la famille de la narratrice qui est tenaillée par la pauvreté. Il résulte de cette situation le chômage de ses deux frères et la prostitution de la narratrice. La prostitution de la jeune fille montre qu’elle est intéressée par le matériel tandis que son amant le chinois est à la quête d’une jouissance sexuelle. Donc deux personnes différentes qui n’ont pas les mêmes motivations, le même statut social…
Dans le même sillage, elle mentionne la vie du jeune homme quand il était en France: ses études, ses aventures avec les femmes et sa déchéance. Contrairement à cela elle met l’accent sur les aventures amoureuses entre le chinois et la narratrice pour souligner le présent. Elle explore aussi le passé du père du chinois pour fouiller les origines de sa richesse.
De plus, dans ces deux romans, il y a une confrontation entre la jeunesse et la vieillesse. Dès la première page de L’Amant, par un paradoxe, Marguerite Duras décrit que la jeunesse est inhérente à la vieillesse. Par le biais d’une rétrospective, elle précise que la narratrice qui regorgeait des qualités esthétiques Tout le monde dit que vous étiez belle quand vous étiez jeune.9. En même temps, Duras fait une description physique du personnage principal une manière de montrer les traits saillants de la vieillesse J’ai un visage lacéré de rides sèches et profondes a la peau cassée.10 La vieillesse est incarnée par Madame Smite et Daniel Dupont.
L’absurdité dans L’Amant s’explique d’une part par le comportement irrationnel des deux amants et leur désir ardent à la quête de la jouissance sexuelle. Ce renversement brutal des valeurs morales a un impact négatif certain sur la vie de la narratrice mais aussi sur celle de la ville. Elle souligne l’extrême disparité entre l’absurdité et la vérité. La mère symbolise la vérité et la fille incarne l’absurdité Elle me tuera si elle apprend la vérité 55.
Dans ce même sillage, dans Les Gommes, les crimes et les comportements des différents personnages justifient l’absurdité particulièrement les allégations fausses du docteur Juard soulignent l’absurdité car pire il fait une usurpation de fonction : Je suis chirurgien, j’ai pratiqué beaucoup d’opérations 81. De plus, il n’a aucun respect pour l’éthique et la déontologie : Je l’ai opéré immédiatement 81. Il résulte de cette absurdité, la transgression de l’ordre sociétal par les personnages qui incarnent la liberté. Cela s’explique par le rapport sexuel entre le chinois et la narratrice dans L’Amant mais aussi par le comportement de Garinati et celui du docteur Juard. Paradoxalement à la narratrice, la mère a des qualités morales La mère n’a pas connu de jouissance 50 tandis que la fille a transgressé. Dans cette optique la maman représente la morale par contre la fille ne respecte pas les principes fondamentaux de sa société.
Le thème de la mort et de la vie reviennent sans cesse dans les deux œuvres avec les différents assassinats dans Les Gommes mais également la mort de Betty Fernandez, la mort du petit frère et le père de la narratrice dans L’Amant. Malgré, cette tristesse la vie continue dans la ville : C’est une ville de plaisir 55. De même, l’auteur fait une description détaillée du bateau pour montrer l’opposition, la disparité entre le mariage et la mort.
les contradictions dans L'Amant
Tel le déroulement d’un film, la narration du livre est basée sur des images engravées dans la mémoire de la narratrice.
En parcourant le livre, on voit qu’il y a beaucoup de contradictions dans l’histoire.
L’amant de la jeune fille est présenté comme un homme sophistiqué, qui a de l’expérience avec les femmes en générale. Pourtant, il est très intimidé par la sa jeune amante. On pourrait argumenter qu’il est intimidé parce que la fille est blanche mais d’après le texte, le chinois a déjà eu des rapports avec ‘les adorables parisiennes’ (p. 45) qui sont elles aussi des femmes blanches.
L’amant est également décrit comme un homme mur. Donc dans les normes, il devrait être attiré par les jeunes femmes de son âge. Pourtant, c’est les traits enfantins de la jeune fille qui l’attire.
La mère de la narratrice l’encourage à s’habiller indécemment, à accepter l’argent des hommes et va jusqu’à demander à ses surveillantes de la laisser sortir comme elle veut et de ne pas la contrôler. D’aucun pourrait dire qu’elle encourage son enfant dans la débauche en tolérant voire encourageant son comportement on ne peut plus scandaleux, et pourtant, elle l’a bat quand elle la soupçonne de s’être donner à un homme.
La famille de la narratrice n’aime pas le chinois mais elle se fait quand même invité par lui, mange de sa poche, tout en l’ignorant et le dédaignant.
L’amant sait que la famille de la jeune fille ne l’aime pas et n’approuve pas sa relation avec la narratrice, pourtant il continue à les inviter. Dès le début de leur relation, il dit qu’il sait qu’il ne sera jamais heureux avec la jeune fille, et pourtant cela ne l’empêche pas de continuer cette relation qui le fait pleurer bien dès fois.
La narratrice peint son frère l’ainé sous un mauvais jour, tel un vaurien. Mais on ne sait pas vraiment comment est le frère aîné vu que son histoire nous a été racontée par un personnage biaisé.
La mère ne dit que de bonnes choses sur le frère aîné en qui il ne voit que des qualités, donc pourquoi ne pas penser que le frère a quelques qualités ?
Je pense qu’il est plus facile de se faire une opinion sur la narratrice car c’est elle qui transgresse constamment. Les jeunes filles de son internat et même ses propres cousines ont reçu l’ordre de ne pas lui parler car elle n’est pas une modèle de jeune fille.
Elle dit aussi que son frère est un assassin mais il lui arrive à elle aussi d’avoir des envies de meurtre.
En bref, le fil de l’histoire de L’Amant n’est pas facile à suivre car elle n’est pas racontée d’une façon linéaire et il y a des contradictions et des images pas très nettes.
L’image est un thème constant dans L’Amant. La première chose dont on parle dans le livre, c’est de l’image d’une femme qui a beaucoup changé avec le temps. D’autres images continuent de défiler à travers les pages du livre et servent de repère à l’auteur pour dérouler sa narration.
Duras et amour
Marguerite Duras était une femme qui aimait l'amour. Quand elle était très jeune, elle est tombée amoureuse avec un chinois. Je pense qu’elle a trouvé ses idées pour les romans parce que cette amour. Un thème des romans est amour entre deux personnes de races différent. Ceci était important car il était tabou à l’époque. Les romans que Duras a écrits sont très graphiques quand il y a une scène sexuelle, mais pour Duras, c’est plus important pour décrive les émotions ou les pensées des caractères. Elle pensait que les émotions décrivent l’expérience plus bien que l’acte seul. Pour cette raison, Duras écrivait les nouveaux romans et les films sont abstraits. Pour moi, j’aime beaucoup Duras. Sa vie et plus intéressent et c’est une bonne inspiration !
L'amant
Marguerite Duras et L'amant
Publié en 1984, L'Amant a été traduit en 43 langues et a reçu le Prix Goncourt 1984. La manière dont le livre autour de sauts dans le temps laisse le lecteur se demandant si Duras essayait de nous confondre, ou si ses souvenirs étaient trop confus avec l'alcool.
http://womenshistory.about.com/library/bio/ucbio_duras_margaret.htm
Les Gommes
Je pense que le temps est l’une des plus grandes limitations dans nos vies. Le temps est limité. Ce que vous pouvez accomplir dans votre vie est limité par temps. Robbe-Grillet donne le lecteur beaucoup de détails de l’actions de l’assassins et Wallas aussi. Je pense que les gommes sont importantes parce que l’assassin a fait une erreur. C’était une petite erreur mais elle mène à la panne. Wallas a une gomme. Il a plus de temps que l’assassin de passer par les scénarios pour trouver l’erreur. Wallas ne sait pas qu’avec sa gomme il corrige plus que sa théorie du meurtre mais il corrige l’erreur qui mènera à son succès. Malheureusement son succès n’est pas la capture de l’assassin comme il prévoyait, il devient l’assassin.
Saturday, March 20, 2010
"L'Amant" Marguerite Duras
La narratrice utilise « elle » pour raconte l’histoire de sa vie et on a l’impression qu’elle se regarde comme elle est autre personne. « Elle a cessé d’être une donnée brutale, fatale, de la nature. Elle est devenue, tout a l’oppose, un choix contrariant de celle-ci, un choix de l’esprit. Soudain, voilà qu’on l’a voulue. Soudain je me vois comme une autre… » (p. 20)
Après la première image, on découvre le milieu de la narratrice : « Que je vous dise encore, j’ai quinze ans et demi, C’est le passage d’un bac sur le Mékong. L’image dure pendant toute la traversée du fleuve » (p. 11).
On rencontre des autres images, comme l’apparence de l’amant « dans la limousine il y a un homme très élégant… » (p. 25)
Dans ce roman il y a beaucoup de retour en arrière, des mémoires flash et des moments du futur, et toutes ces choses ont rapport avec la famille de la narratrice et l’amant.
Plusieurs années plus tard, l’amant est venu à Paris et lui téléphonera pour lui déclarer qu’il ne cessera jamais de l’aimer, « jusqu'à la mort ». Ce paragraphe était une autre image du passé et bien que il semble comme un acte de présent, mais l’amant ne puisse pas la voir, et on a l’impression que c’était une voix du passé, une image du passé.
Wednesday, March 17, 2010
Madeleine
Bien que Jean a beaucoup d’affection pour Madeleine, il la quitte pour Hélène, et même qu’elle est blessée, elle ne fait rien pour l’empêcher. En plus, elle dit, « Je n’ai jamais pensé que tu me serais fidèle toute ta vie » (Beauvoir 137). On a l’impression qu’elle ne pense pas qu’elle mérite de vrai amour, et bien qu’elle ne ressente pas l’amour non plus, sinon elle n’aurait pas lâché Jean si facilement. Par contre, on voit quand même qu’il lui a fait du mal, puisqu’elle commence à se droguer de nouveau. Ou peut-être c’est simplement qu’elle s’ennuie sans Jean, et la façon de s’amuser lui est égale, alors quand les autres hommes lui offrent des drogues, elle accepte. De toute façon, c’est évident qu’elle ne se souci guère d’elle-même.
En regardant ces personnages, je me suis rendue compte que Madeleine représente le contraire d’Hélène. Dans le livre, Jean doit choisir entre les deux, alors elles sont déjà mises en opposition, mais leurs caractères sont aussi très contradictoires. Il y a Hélène, qui fait tout pour obtenir ses toutes petites désires, et qui dit, « On recherche toujours son avantage » (Beauvoir 63) puis Madeleine, qui ne paraît pas d’avoir des désires, ou au moins elle ne fait pas d’effort pour les réaliser. Elle dit même que « la vie ne vaut pas si cher » (Beauvoir 147). Dans ces deux femmes très différentes, il faut essayer de comprendre les valeurs et les défauts.
Thursday, March 4, 2010
La representation du temps et de la ville dans Les Gommes d’Alain Robbe- Grillet
Le romancier se focalise sur l’espace temporel pour montrer le caractère véreux et rigoureux de la saison. L’hiver est la période pendant laquelle les conditions climatiques sont défavorables dans le matin misérable(14). Il y a un rapport entre le temps et la tentative d’assassinat de monsieur Dupond car tout a été bien prémédité, monsieur Garinati a reçu toutes les instructions pour exécuter son coup dans la maison de M. Dupont et il sait au préalable ce qu’il doit faire dès l’arrivée du professeur Dupont. Par ailleurs Garinati a choisi le soir ce qui n’est pas du tout gratuit comme cela il peut commettre son acte sans que les gens soient au parfum du crime. Cette une période pendant laquelle il y a le silence dans la ville donc un moment propice pour lui. On voit bel et bien que c’est un crime qui a été minutieusement planifié. Grillet nous fournit des informations détaillées sur l’heure exacte de l’arrivée de Garinati dans la rue des Arpenteurs : A sept heures moins cinq il est arrivé tranquillement par la rue des Arpenteurs(21). Cette précision temporelle est de taille car l’homme qui a tenté de tuer M. Dupont suit de très près les activités du professeur et par delà connait son emploi du temps. Pour mieux réussir son coup, il doit à chaque instant, chaque minute, chaque seconde vérifier sa montre et c’est la raison pour laquelle le temps prime car sinon il pourrait faillir à sa mission en d’autres termes ne pas exécuter à l’heure indiquée. L’écrivain utilise un registre qui a trait au temps avant l’heure...ce matin ….vers sa montre ; puis vers sa pendule(14) pour souligner la suite chronolologique des événements qui ont émaillé la vie des habitants pendant plus d’une semaine Il ya régulièrement, depuis neuf jours, un assassinat par jour et chaque fois entre sept heures et huit heures du soir(34) mais aussi pour montrer l’importance du temps dans la ville. Diverses raisons expliquent l’arrêt de la montre : premièrement, il y a une parfaite harmonie entre l’attentat et la montre car il se peut qu’elle soit endommagée au moment du crime. Deuxièmement, Garinati a du la régler pour attirer son attention. La troisième possibilité plausible est la suivante : la montre, Elle s’est arrêtée hier soir(40) parce quelqu’un a tenté d’assassiner une personnalité importante. Selon les informations relayées par les journaux :Décès d’un de nos concitoyens .Un cambrioleur audacieux s’est introduit hier à la nuit tombée dans la demeure de M. Daniel Dupont(65) donc la sécurité des biens et des personnes est menacée et marque une nouvelle tournure dans la vie de la nation et de la ville en particulier puisque les assassinats vont crescendo. Désormais rien ne sera comme avant, le passé et le présent sont respectivement synonymes de paix et de violence. Cette rupture traduit l’insécurité totale qui prévaut dans la ville contre ces hommes dont le rôle politique, quoique non officiel est sans doute très important(62)
Le temps est au cœur des activités des citadins c’est pourquoi partout dans la ville les gens jettent toujours un coup d’œil régulier sur la montre et la pendule. Nous avons l’impression que beaucoup de personnages dans le roman sont obsédés par le temps. Plus loin, cela se confirme par l’horloge de la préfecture(63).
D’une manière générale, Grillet met au centre des activités des citadins l’espace temporel pour insister sur la chronologie des événements qui rythment cet espace spatial.
Dans plusieurs pages du roman, Grillet met l’accent sur l’espace spatial pour donner le plan de la ville. Il fait une description détaillée sur la géographie les rues, les avenues et les différents services qui occupent une place importante dans les activités quotidiennes des citadins. Toutes ces informations précises sur la ville facilitent la recherche aux étrangers qui s’y débarquent par conséquent jouent un rôle primordial puisque tous ces repères nous donnent une idée de la carte de la ville dans son ensemble : L’avenue Christian-Charles…La rue des Arpenteurs…La rue Brabant…La rue Joseph-Janeck…La rue de Berlin…Le Canal Louis V…La rue Copenhague…La préfecture(63)…Le palais de justice…Rue de la Charte…Le Commissariat général…La poste…La route de Delf(64).Plus loin, il y a la Clinique Juard, onze rue de Corinthe…Café des alliés (75) C’est une ville qui regorge de beaucoup de services qui sont indispensables. Parallèlement, la description détaillée de la ville insiste sur l’architecture de cet espace géographique qui sur le plan esthétique revêt un aspect ancien et structurel. Alain R.Grillet note que outre que l’invraisemblance du prétexte à cette époque de l’année dans une cité complètement dépourvue d’attributs pour un amateur d’art(60).Selon l’écrivain, contrairement à beaucoup d’espaces de cette cité, la seule partie qui revêt un caractère moderne est la place de la préfecture. Par le biais de l’adverbe heureusement(62),on comprend qu’il y a nettement une très grande différence entre cet édifice et les autres parties de la ville. Dans cette perspective, il dit La place de la préfecture est une grande place carrée, bordée sur trois cotes de maisons à arcades ; le quatrième coté est occupé par la préfecture, vaste bâtisse en pierre d’un style a volutes et coquilles Saint-Jacques heureusement peu chargé, d’une laideur en somme assez sobre(62) Cette focalisation sur les objets, les bâtiments traduit la vision de l’écrivain qui comme s’il nous fait une visualisation de l’espace urbain. En lisant le roman, on a l’impression qu’on suit un film divisé en plusieurs séquences et dont il est difficile de comprendre le dénouement car à chaque ruelle, bâtiment, service et même place de cette localité, le lecteur est plongé dans un monde véreux. Une étude pointue sur les personnages du roman permet de savoir que la ville présente un espace mystérieux dans lequel presque tout est brouillé. Tous les personnages qui se sont prononcés par rapport à cette affaire ignorent vraiment la vérité. Il y a une adéquation entre l’opacité qui entoure l’assassinat de Monsieur Dupont et l’architecture ancienne de cette ville. Malgré tous ces repères, il résulte de ce caractère véreux de la ville un point essentiel pour situer la vérité. Pourquoi Wallas a-t-il acheté une gomme ? Y a-t-il un lien entre la gomme et la ville ou entre la gomme et le crime ? Notre réponse est positive car elle (la gomme) permet d’effacer, de revoir, de ne pas emprunter les avenues et les rues sinueuses sinon on risque de se perdre. On voit bien que Wallas, une fois dans la ville, s’est perdu malgré tous les repères ce qui justifie qu’il lui sera difficile de trouver l’assassin. Mais grâce à la gomme, il a pu maitriser la géographie de la ville.
D’une manière générale, Alain R. Grillet est considéré comme le chef de file du Nouveau Roman qui par sa virtuosité éblouissante place au cœur de son roman le temps, les objets et les repères géographiques.
Tuesday, February 23, 2010
Camus, l’absurde et « Le Mythe de Sisyphe »
Mais premier, je veux commencer avec la définition de l’absurde. Qu’est-ce que c’est l’absurde ? C’est un concept qui est comme l’idée d’existentialisme mais c’est un peu extrême. Alors, quand on essayera de trouver le sens de la vie, on ne réussira jamais parce qu’il n’y a pas un sens – la vie est, elle existe dans une façon qui nous ne pouvons pas comprendre. C’est une idée impossible pour les humaines de comprendre. Le plus nous essayons de trouver ce sens, le plus notre recherche est inutile. Alors on voit l’absurde – le gouffre entre le sens de la vie et nos efforts échoués pour les comprendre.
Comment est-ce que Sisyphe est similaire à cette notion ? C’est simple : Sisyphe aime sa vie. Il avait peur de la mort. Il aurait fait n’importe quoi à vivre et exister. Même roule un rocher jusqu’au sommet d’une montagne pour une éternité. Il ne comprend pas pourquoi, mais il continue de rouler ce rocher parce qu’il continuerait de vivre. Pourquoi ? Quelle raison ? Il ne sait pas, mais il accepte son destin. C’est ici, dans le moment où Sisyphe descende au pied de la montagne, que Camus veut examiner Sisyphe. C’est ici, dans ce pause, que Sisyphe accepte son destin et il continue quand même. C’est l’essence de l’héro absurde pour Camus.
"Le mythe de Sisyphe" et l'absurde
Camus affirme que Sisyphe a accepté son sort et il est presque heureux moments. Il est gratuit pour ces quelques instants lorsque la roche est glissant loin de lui. Il est libre de penser et de réfléchir sur sa peine. Son destin est absurde. Il est un héros absurde. Il est au-dessus de son sort parce qu'il la comprend. Il sait qu'il ne finira jamais, mais le fait qu'il ne peut comprendre que l'aide à s'élever au-dessus. Selon Camus, un homme absurde est un homme qui vit en pleine conscience de l'absurdité de sa position. Il est peut réaliser alors que sa vie est aussi bon et tout autre être humain (sauf qu'ils ne sont pas morts ou en enfer).
Sa vie est futile. Le désespoir de sa tâche de Sisyphe donne un type de clarté. C'est une tragédie. C'est absurde. C'est Camus.